La classification du métrage cinématographique se fait
selon le règlement du CNC, un long métrage doit faire 60 minutes. Pour être
éligible, un film doit avoir été exploité au moins une semaine à Paris du 1er
janvier au 31 décembre l’année précédant la cérémonie (sauf les courts métrages
au créneau différent). Le film doit être majoritairement de production
française, il peut même être non francophone. Sinon, le film doit concourir au
César du meilleur film étranger. Depuis 2013, un film étranger, s'il est francophone
et coproduit en partie en France, peut être nommé dans n'importe quelle
catégorie des César (sauf logiquement celle du meilleur film).
Les nommés sont au nombre de cinq pour toutes les
disciplines, sauf pour les Césars du meilleur film, du meilleur film étranger,
du meilleur film d'animation, du meilleur réalisateur, du meilleur acteur et de
la meilleure actrice. Dans ces catégories, les nommés sont passés au nombre de
sept (depuis 2009 pour le meilleur film et le meilleur film étranger et 2012 pour
les autres disciplines). L'académie impose un quota de courts métrages
pour la catégorie meilleur film d'animation et un quota de deux films étrangers
francophones, exploités en France dans l'année, pour le César du meilleur film
étranger.
Avant les années 2010, aucune restriction particulière
n'existait sur le cumul de récompenses et de nominations : un professionnel
pouvait recevoir plusieurs mentions pour différents films dans une même
catégorie car seul comptait le suffrage majoritaire. De même, un comédien
pouvait être nommé pour un même long métrage dans deux catégories
d'interprétation distinctes : premier ou second rôle et espoir. Les
critiques quant à la concentration supposée des nominations sur un nombre
restreint de personnes et un déséquilibre des palmarès, émises suite au cas
exceptionnel de la double victoire de Tahar Rahim comme meilleur acteur et
meilleur espoir et la double nomination comme meilleur acteur de François
Cluzet en 2010N 4, ont poussé l'académie à modifier le règlement1,2. Depuis la
36e cérémonie des César, une personnalité (acteur, réalisateur, producteur,
scénariste, compositeur, technicien) ne peut être nommée qu'une seule fois et
pour une seule œuvre par catégorie, même si elle a participé à plusieurs films
éligibles dans l'année. Au premier tour de vote, elle peut être proposée à la
récompense pour plusieurs longs métrages. Néanmoins, seul le film pour lequel
elle recevra le plus de suffrages lui vaudra la nomination. Quant à un acteur,
il ne peut, pour un même rôle, être nommé dans plusieurs catégories
d'interprétation. Il ne reçoit désormais de nomination que dans une seule et
unique catégorie (premier, second rôle ou espoir) : celle dans laquelle il aura
obtenu le nombre le plus élevé de citations lors du premier tour de vote.
révélations, une liste
indicative pour faciliter le choix des 5 nommés. Il est néanmoins possible de
voter pour n'importe quel interprète débutant même s'il ne fait pas partie des
révélations.
Les courts métrages, les
courts métrages d'animation et le Trophée César & Techniques ont des étapes
de présélections, chacune supervisée par un comité éponyme (des personnes
spécialisés dans le domaine), facilitant le premier tour de vote face au nombre
de candidats très élevés.
Pour le César d'honneur, le
lauréat est choisi par le président ou le secrétaire général de l'académie. Il
n'y a ainsi aucune procédure de vote ou de nomination.
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